En Palestine, le 30 mars est la Journée de la terre. Quelle est l'origine de cette commémoration ?
Le 19 février 1976, le gouvernement travailliste israélien annonça sa décision de confisquer 2500 hectares de terre en Galilée. Les Palestiniens d’Israël décidèrent alors d’organiser une grève générale.
Cette grève eut lieu le 30 mars 1976. L’armée israélienne réprima brutalement ce mouvement : 6 morts, des centaines de blessés, et des centaines d’arrestations.
Depuis, pour rendre hommage à ces victimes, pour montrer leur attachement à leur terre, à leurs racines, à leur histoire, les Palestiniens d’Israël, des Territoires occupés, et de l’exil commémorent chaque année cette date, montrant les liens qui les unissent tous. C’est “La journée de la Terre”.
Ici, notre terre, Ici, nos racines,
Ici, notre histoire, Ici, notre vie, notre avenir,
Et ici, notre Palestine !
(Ziadh Medoukh)
En 1947-48 puis en 1967, plus de 400 villages Palestiniens ont été rayés de la carte, des centaines de milliers de Palestiniens expulsés et leurs terres confisquées.
Israël poursuit, en toute impunité, à confisquer des terres palestiniennes, à couper des oliviers, à détruire des maisons, à tuer, à emprisonner hommes femmes et enfants... Et le peuple palestinien continue de résister à l'oppresseur, Israël.
La logique de confiscation des terres a conduit les Palestiniens israéliens à se découvrir, comme les autres Palestiniens, victimes du même processus de dépossession qui ne se poursuit pas seulement dans les Territoires occupés mais en Israël même, en Galilée et au Neguev.
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