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Au FSM de Dakar, en 2011, un séminaire des médias citoyens

L’information et la communication ont rarement occupé une place centrale au sein des Forums sociaux. Pourtant, elles sont essentielles pour donner de la visibilité aux luttes et aux mouvements sociaux qui s’activent au quotidien, partout dans le monde.

A Dakar, pendant le Forum social mondial de 2011, des mouvements sociaux de communication de tous les continents ont décidé de sortir de l’ombre en organisant un séminaire sur les médias citoyens.

Dix organisations ont partagé leurs analyses, à la fois sur les situations régionales mettant en lumière une série d’obstacles à la liberté d’expression et à l’accès à l’information sur tous les continents, et sur la nécessité et les enjeux d’une information alternative, en la plaçant au cœur des mobilisations politiques et sociales.

L’information alternative au service des mobilisations politiques et sociales : un séminaire pour participer à la construction d’un autre monde.

 

Sans titre (c)

Philippe Merlant, Reporter Citoyen, fait un état des lieux de l’information en France, soulignant que, malgré un cadre juridique favorable à la liberté de la presse, il existe une main mise de plus en plus forte du pouvoir politique sur les médias, à laquelle s’ajoute celle des grands groupes industriels. Il explique par ailleurs, quels sont les autres facteurs qui constituent des obstacles à un journalisme indépendant, et qui sont principalement liés à l’origine sociale des journalistes en France, ainsi qu’à la nécessité de produire de l’information à moindre coût.

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Mohamed Leghtas, coordinateur d’E-Joussour

Mohamed Leghtas, coordinateur d’E-Joussour, un portail d’information alternative créé à la suite du Forum Social Mondial de Nairobi, en 2007, et qui cherche à accompagner les mouvements de la société civile du Maghreb et du Machrek. Mohamed Leghtas revient sur le contexte marocain hostile à la démocratie et donc à la liberté d’expression, et marqué par une criminalisation des journalistes. Il insiste par ailleurs sur la nouvelle génération de militants qui s’est développée grâce aux nouvelles technologies et à internet. Cependant, leur accès est difficile pour une grande majorité de marocains touchés par l’analphabétisme, raison pour laquelle la vidéo joue un rôle important.

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