Le Forum Social Mondial des Migrations à Mexico a vu une forte présence de réseaux internationaux, notamment du Maghreb, de l’Asie et d’Amérique latine, avec notamment Espacio Sin Fronteras. Mais aussi de la International migrant alliance (IMA).
Au niveau Européen, la campagne pour les porchaines élections de mai 2019 offre une opportunité pour consolider des alliances concrètes. Les Etats généraux des Migrations en France, Les Forum pour changer l’ordre des choses en Italie, les mouvements des caravanes en Italie ou en Espagne, les ONG d’appui juridiques sur les îles grecques, représentent une diversité de mouvements commençant à articuler leurs actions. D’autres dynamiques, autour du soutien au sauvetage en Mer Méditerranée ou l’initiative citoyenne We are a Welcoming Europe permettent aussi de créer des convergences.
Les sessions du Tribunal Permanent des Peuples ayant porté sur la politique européenne, permettent à ces réseaux de se baser depuis avril 2019 sur un diagnostic partagé.
En effet, le FSMM ne peut pas devenir l’espace de politisation des luttes sans être investi par ces mouvements, capables de mobiliser concrètement la société civile à l’échelle des continents. Cela n’a pas été le cas lors du FSMM de Mexico, où la société civile n’a pas été capable de discuter dans le processus du forum du Pacte mondial pour une Migration régulière, ordonnée et sécurisée. Résultat : la déclaration de principe à l’issue du forum a été adoptée en catimini, sans réelle concertation.
A une autre échelle, beaucoup plus locale, on voit pourtant comment les réseaux de la société civile peuvent porter un message politique qui soit enfin entendu par les décideurs. C’est notamment le cas des villes sanctuaires ou villes accueillantes, des collectivités locales qui décident de braver les lois nationales jugées nuisible pour les migrant·e·s.
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