Le Sénégal importe près de 50 % de ses besoins alimentaires, dont principalement des céréales et notamment du blé. Environ 90 % de cette importation est destinée à la production de farine pour le pain, dont la consommation ne cesse d’augmenter et accroit la dépendance alimentaire et économique du pays. Parallèlement, les productions locales sont faiblement valorisées, tandis que les sols s’appauvrissent du fait de l’utilisation d’intrants chimiques et du changement climatique. Dans ce contexte, la pauvreté et le chômage augmentent en zones rurales et entrainent un exode rural croissant.
I- MISE EN PLACE D’UNE CHAINE DE VALEUR MODÈLE ET PÉRENNE AUTOUR DES CÉRÉALES LOCALES
QUOI ? 150 exploitation familiales formées à l’agriculture biolo-gique. 70 boulangers et 180 transformatrices formés à l’in-corporation de céréales locales dans leurs préparations et à la commercialisation de ces produits. 45 campagnes de sensi-bilisation et de promotion du consommer local seront mises en place.
POUR QUOI ? Permettre de développer le revenu de chaque maillon de la chaîne de valeur et introduire durablement des produits de base locaux, sains et nutritifs au sein de 72 villages.
II- ÉTABLISSEMENT D’UNE REPRÉSENTATION INSTITUTIONNELLE DES TRANSFORMATEURS ENGAGÉS DANS LA RÉINTRODUCTION DES CÉRÉALES LOCALES
QUOI ? Renforcement de la mise en réseau de chaque acteur de la chaîne de valeur et formation au plaidoyer dans les sujets les concernant.
POUR QUOI ? Les acteurs du projet gagnent en représentativité, en autonomie et peuvent défendre leurs droits et leurs intérêts.
III- CRÉATION D’UN ENVIRONNEMENT POLITIQUE ET SOCIAL FAVORABLE À LA DIFFUSION AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE DE L’OUEST DU MODÈLE DE FILIÈRE CÉRÉALIÈRE
QUOI ? Mobiliser les organisations nationales engagées dans la promotion des produits locaux et mise en place de 5 ateliers associatifs de capitalisation pour identifier les éléments permettant le développement du projet.
POUR QUOI ? Créer un modèle vulgarisé et à la portée de chaque acteur voulant mettre en place le projet dans sa région afin d’assurer durablement la souveraineté alimentaire des populations par la réplication du projet.