Le lien social, les rassemblements, les réunions, le partage, voilà autant de composantes essentielles au fonctionnement des mouvements militants et associatifs. Mais face à la propagation d’un virus devenue pandémie mondiale, les organisations de solidarité internationale, qui ne sont pas du genre à mettre leurs luttes entre parenthèses, se sont adaptées au contexte et ont développé de nouvelles initiatives et de nouveaux modes d’action.
Ainsi, dès le premier confinement, le réseau IPAM (Initiatives Pour un Autre Monde), fort de son importante carte partenariale, a commencé un travail (...)
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Le lien social, les rassemblements, les réunions, le partage, voilà autant de composantes essentielles au fonctionnement des mouvements militants et associatifs. Mais face à la propagation d’un virus devenue pandémie mondiale, les organisations de solidarité internationale, qui ne sont pas du genre à mettre leurs luttes entre parenthèses, se sont adaptées au contexte et ont développé de nouvelles initiatives et de nouveaux modes d’action.
Ainsi, dès le premier confinement, le réseau IPAM (Initiatives Pour un Autre Monde), fort de son importante carte partenariale, a commencé un travail de recensement des initiatives solidaires en période de crise sanitaire aux quatre coins de la planète. Et comme on s’y attendait, les mouvements sociaux sont restés mobilisés malgré tout et ont répondu présent face à la gravité de la situation.
Par l’intermédiaire de l’association Échanges & Partenariats, nous avons pu recueillir les témoignages des quelques jeunes engagé·e·s qui ont pu voyager en Europe à la rencontre des associations et collectifs et qui nous ont rapporté l’organisation de l’activité militante en ces temps difficiles d’isolement. De Barcelone à Montreuil, en passant par Milan, la solidarité a continué de vivre et la pandémie, si elle a bien évidemment ralenti la cadence pour de nombreuses associations, a également fait naître de nouvelles initiatives qui sont venues prolonger cet élan solidaire en réaction à l’altération du lien social.
De plus, nous avons voulu entendre le témoignage de celles et ceux qui ont été les plus durement touché·e·s par la pandémie et nous avons souhaité mettre en avant les démarches entreprises pour maintenir les activités de solidarité avec les exilé·e·s par exemple, enrayer les pénuries alimentaire grâce à la détermination et à la solidarité du monde paysan notamment mais aussi mettre en lumière la détermination des peuples opprimés à poursuivre leurs combats malgré cette nouvelle contrainte inattendue qu’a été la crise sanitaire.